La performance opérationnelle est un « MUST HAVE » dont l’entreprise ne peut pas se passer pour assurer sa pérennité.
Sans performance l’entreprise rencontre des difficultés à faire face aux enjeux d’évolution ou de transformation. Elle voit sa position concurrentielle se dégrader et elle perd ses clients.
Débute alors un processus de fragilisation. Ce sera une question de temps pour qu’elle se trouve en perte de vitesse et de moyens : l’issue est souvent fatale.
Dans cette situation ses bons éléments qui sentent le mécanisme prendre place seront souvent les premiers à quitter le navire : ce qui aura pour effet d’accélérer le processus de difficulté et de chute.
Le poids de cet enjeu de la performance est souvent très bien compris. En revanche celui du choix des moyens pour y répondre ne l’est pas autant et il arrive que le prix consenti soit celui de l’humain.
Pourtant depuis plus de cinquante ans déjà la question du bien-être au travail a été étudiée.
Ainsi dans les années 70’s les pays industriels ont considéré la question sous l’angle des conditions physiques de travail. Puis les années 80’s ont vu l’intégration des organisations et des horaires de travail. Ensuite le thème des Risques Psychosociaux a émergé dans les années 90’s après la médiatisation du phénomène de harcèlement moral. Et récemment nous sommes entrés dans l’ère du « bien-être au travail »
Mais que mettons-nous derrière le concept du bien-être au travail ?
Faut-il installer des canapés dans les salles de pause ? Ou offrir du café gratuit aux équipes ? Mettre en place une salle de sport pour celles et ceux qui ont la chance de travailler au siège social de leur entreprise ?
Quelle peut être la pertinence de quelques heures d’ostéopathe distillées au cours de l’année dans les entrepôts et les ateliers de production lorsque l’ergonomie des postes de travail dans son ensemble est défaillante ? Quel est le sens de tout cela ?
Retrouver du sens et créer l’envie.
Antoine Riboud l’avait bien compris. Dans son discours de Marseille intitulé « Croissance et Qualité de vie » il concluait le 25 octobre 1972 par : « Conduisons nos entreprises autant avec le cœur qu’avec la tête, et n’oublions pas que si les ressources de la terre ont des limites, celles de l’Homme sont infinies s’il se sent motivé »
Motivation dites-vous ?
Il est communément entendu qu’une personne sera motivée par le sens qui est donné à son action. Elle le sera aussi au travers d’objectifs clairs, des moyens pour les atteindre et un timing cohérent pour agir. Tout cela sécurisera son engagement. Est-ce suffisant ?
Savoir dire « ce que vous faites est important » et savoir l’expliquer, y compris à la personne qui occupe le poste apparemment le plus modeste en termes de responsabilités est une des clefs.
Qui est l’homme le plus important d’un navire ? Le Commandant ou bien le matelot qui tient la barre ? L’idée est donc bien de mettre du sens, ou même d’en remettre !
Les entreprises sont confrontées à des nombreux changements depuis deux ans ? Cela tombe bien, ce sont bien les hommes et les femmes qui les composent qui vont faire de chaque projet un projet réussi, de chaque enjeu fort un enjeu relevé.
Est-il finalement question de bien-être ? Ou de bien être ?
Qu’en pensez-vous ?
Edouard Thiriez
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Pour aller plus loin : Masterclass « Réussir Performance Opérationnelle & Changements Humains »
- Les enjeux
- Les obstacles
- Comment s’y prendre ?